La quête de Ragne

C’était un minuscule village, dans une vallée où rien ne poussait, où aucune pousse ne germait, ni arbre, ni plante, seules roches et pierres, même la grande rivière était sèche, rien que glace et montagne.

Dans ce village une fille s’appelait Ragne, elle était rousse, avait la peau bleue, elle rendait ses parents heureux. Un jour, Ragne apprit que, loin derrière les montagnes, une vaste forêt s’étendait au delà des vallées, préservée des dangers. Seules des étoiles y brillaient, des animaux y vivaient, sages et sauvages. Alors, dans sa veille galère, elle alla chercher son chapeau vert, son grand filet et sa lampe qui, tout le temps, brillait. Elle chaussa de grands bâtons, dont elle ne connaissait pas le nom, mais qui lui permettrait de traverser collines et mers. A minuit, elle partit grâce à ses grandes échasses, elle courait, sautait, riait, et bientôt le grand feu de son village devint une minuscule tâche entourée d’un halo pâle, si ridicule parmi les pics et les sommets vertigineux. Elle riait tellement fort que l’on put l’entendre jusqu’à l’autre pôle. Mais quand ses rires s’estompèrent et que ses paupières tombèrent, elle dût trouver un abri. Ici, sur ce désert rocheux, ou là dans cette grotte sombre ? Soudain, elle aperçut une ombre, elle fit un pas, et déjà, cette ombre se transforma en village. Elle sauta sur un toit, et laissa ses échasses à la nuit noire. C’était un village abandonné, les villageois avaient dû partir, ou bien étaient-ils mort de faim car ils n’avaient plus rien. Aucun cadavre n’était visible. Elle décida qu’elle dormirait là. Elle choisit une maison, sobre mais confortable. Elle s’installa dans un coin, tentant de trouver un ultime vent chaud, puis elle s’assoupit.

Cette nuit là, elle eut un rêve étrange, elle vit un renard et un corbeau, le corbeau tenait dans son bec un fromage, le renard qui souhaitait déguster ce mets délicieux, flatta le corbeau.. Celui-ci, dupe, voulut lui répondre, mais en ouvrant la bouche, il laissa le fromage dégringoler de son perchoir. Le renard s’en saisit, fier de son stratagème, et le corbeau, se rendant compte de son erreur, honteux d’être tombé dans un piège aussi grossier, jura, mais un peu tard qu’on ne l’y prendrait plus… comme le dit la fable. Elle ne savait guère la raison pour laquelle elle s’était remémorée cette fable qui lui plaisait tant, mais c’était un rêve, et les rêves n’ont souvent aucun sens. Elle se réveilla au matin, bien que le jour s’était à peine levé et que l’humide froid matinal la faisait grelotter. Elle était débordante d’énergie, le décor était souvent le même, certes, mais explorer des nouveaux horizons était très palpitant. Elle reprit toutes ses affaires, et partit d’un pas vif et vigoureux. Le chemin menant au village commençait à s’estomper quand soudain elle eut une réponse à la question qui la tracassait depuis le petit matin : « N’aurais-je donc pas oublié quelque chose ? Pourtant j’ai toutes mes affaires…Peut-être devrais-je fouiller le village, car… Mais non, cela prendrait trop de temps, j’en ai déjà perdu assez en cherchant à remplir ta gourde ! Pourtant, si j’oublie quelque chose… Tu n’as rien oublié ! En plus si c’était important je m’en serais rappelé. » Cette dernière pensée avait clos ses réflexions. Elle marcha durant toute la matinée et une partie de l’après-midi. C’est alors qu’elle fut submergée par le regret d’avoir quitté le village de manière si insouciante. Elle allait encore perdre du temps précieux mais elle décida de revenir sur ses pas. Dans sa course, elle réalisa enfin qu’il lui manquait ses précieuses échasses !

Ragne se mit à courir le plus vite possible mais si les échasses avaient été volées, sa recherche serait vaine. Il ne fallait pas penser à cela, mais c’était pourtant une possibilité. C’est épuisée, le soir venu, qu’elle arriva au village, exténuée, elle devait récupérer cet objet, et vite. « La nuit est très dangereuse, Ragne, car pendant la nuit des pillards rôdent, et si ils t’attrapent alors que tu ne dors pas, ils te dévoreront ! » C’était ce que leur mamie disait chaque soir pour les endormir, non pas pour les rassurer, mais pour les inciter à dormir. Bien que cette méthode était cruelle – car les enfants du villages faisaient chaque nuit des cauchemars – elle était efficace. Cependant, les pillards existaient réellement et il valait mieux ne pas les croiser, que se soit réveillée ou endormie. Ceux-ci s’en prenaient généralement aux villages ou aux campements. Tous étaient nomades, bien que certains groupes avaient un poste, ou bien un quartier général, il fallait qu’ils se déplacent pour trouver de nouvelles choses à piller. C’est pour cette raison que Ragne souhaitait dormir la nuit. Cependant, elle avait aussi pensé à leurs expéditions, elle avait donc choisi tout naturellement un village déjà abandonné qui donc avait déjà dû être pillé au vue des dégâts.

Pendant la nuit, le village était lugubre, Ragne avançait lentement parmi les débris et le chemin boueux. Elle essayait de se remémorer l’endroit où elle avait lâché ses échasses. Elle n’avait qu’une envie, se cacher et dormir au chaud dans son village, mais elle devait les retrouver, sinon, elle aurait de grandes chances de mourir. Elle fit le tour d’une petite maison ronde, sûrement la chaumière où l’on entretenait le feu, quand elle entendit des voix. Son cœur s’arrêta un instant, le village était vide le matin même, donc les personnes qui discutaient étaient arrivées après son départ, ils n’étaient pas arrivés non plus lors de son retour, ce qui signifiait qu’ils étaient arrivés lors de sa recherche. Elle se souvint alors que ces mystérieuses personnes ne sont pas obligatoirement des pillards, qu’ils pouvaient être des simples voyageurs – cela était pourtant peu probable car elle n’en avait jamais vus -, ou bien ces marchands qui se déplacent de villages en villages pour vendre des produits qu’ils ont échangés quelques temps avant. Elle décida de s’avancer lentement vers eux. Il n’y avait que des hommes, ou bien tout le laissait penser. Elle se cacha derrière une maison plus ou moins intacte, et observa. Ils avaient allumé un feu de camp et avaient placé des piliers détruits tout au tour de celui-ci, ils s’en servaient comme banc. Ils n’avaient pas de bagages, mais cela ne suffisait pas pour affirmer que ce n’était pas des marchands. Cependant, détail intéressant, il y avait clairement un chef, ce qui était totalement inadmissible pour des marchands. Alors, il ne restait plus que deux hypothèses : soit ils étaient voyageurs, soit pillards. Elle hésita, s’approcher plus d’eux serait très risqué, car dans le cas où ils seraient tous des pillards, et qu’ils la remarqueraient, ils ne tarderaient pas à lui tirer un carreau bien placé, ce qui la tuerait sur le coup. Cependant s’ils ne la voyaient pas, cela permettrait de s’approcher et de distinguer plus nettement ces personnages… Alors, elle décida de s’élancer, elle grimpa sur une maison, mais glissa sur un mur au moment où elle se rattrapa au toit, elle réussit cependant à ne pas tomber, mais fit tomber une brique qui se brisa sur le sol dans un fracas épouvantable ! Aussitôt, un homme d’une grande taille, sursauta et se leva, faisant ainsi taire tout le groupe. Ils avaient tous entendu la brique. D’un signe de tête le chef ordonna d’aller voir ce qui se passait. Le grand homme empoigna son arbalète, et se dirigea vers le bruit. Dans la position où elle était, Ragne ne pouvait rien faire, elle était suspendue au haut du mur, et c’était déjà un miracle qu’elle ne soit pas tombée. Dans un ultime effort, elle essaya de se hisser en haut, peine perdue, elle parvint à se lever de quelques centimètres seulement. Alors, se confrontant à la réalité, elle attendit la mort. Ce qui se passa ensuite relève du miracle, l’homme trop concentré sur sa recherche pour faire attention où il posait les pieds, glissa dans la boue et se retrouva assis dans le liquide visqueux. Ses compagnons éclatèrent d’un rire moqueur, ce qui eût pour effet d’énerver l’homme qui, penaud, revint au feu. La glissade de celui-ci fit oublier à tout le monde l’accident de la brique. Seul le meneur ne ria pas, il regarda d’un air suspicieux l’endroit où Ragne pendait. Elle savait qu’il ne pouvait voir à travers les murs, pourtant elle sentit qu’il la voyait, ce qui était évidemment ridicule.

Après quelques acrobaties Ragne parvint à se hisser sur le toit. Alors, elle s’allongea épuisée. Au vu du comportement des pillards – car oui, elle était désormais sûre qu’ils étaient des pillards -, ils étaient sûrement poursuivis, aucun pillard n’aurait eût peur d’une brique qui tombe. Soudain, elle remarqua quelque chose : Là, sur le petit char, je ne me troupe pas, se sont mes échasses ! Ils avaient dû les voler quand elle était de l’autre côté du village. Il fallait coûte que coûte qu’elle les récupère ! Elle chercha un moyen de les reprendre sans se faire voir, ce qui serait difficile. Elle remarqua que les piliers étaient creux, assez pour laisser une fille s’infiltrer dedans ; un en particulier avait un trou derrière, de plus il était juste à côté du char. Non ! se dit-elle, il doit y avoir un autre moyen ! Elle savait d’elle même qu’il n’y avait pas d’autre moyen, c’était la seule solution. Alors, quand un pillard alla chercher une flasque, elle n’hésita pas, elle courut, puis sauta dans son élan, commença à ramper. Lorsque, cependant, le pillard sortit la flasque, elle redoubla de vitesse, si c’était ici sa seule chance, il fallait en profiter. Elle était cependant trop loin, et le pillard allait revenir. Dans un ultime effort elle se saisit d’une pierre et la lança de toutes ses forces sur l’homme. Celui-ci se la prit dans la tête, et furieux, se retourna et cria sur son compagnon ! Celui-ci nia d’être le coupable. En colère, la flasque à la main, l’autre asséna un coup sur l’épaule de l’innocent, ce qui fit éclater une bagarre. Ragne en profita et se saisit des échasses puis, le plus vite possible, s’éloigna de la dispute. Quelques pâtés de maisons plus loin, elle se redressa et courut à toutes jambes. Une fois le feu hors de vue, elle chaussa ses échasses et s’enfuit dans la nuit d’une rare noirceur.

Elle se réveilla au matin dans une grotte qu’elle avait aperçue pendant la nuit. Elle se leva nonchalamment, et but une longue gorgée de sa gourde de cuir. Elle reprit ses échasses et repartit, dans l’espoir de trouver cet endroit si convoité. Les jours se ressemblaient, souvent elle ne savait si c’était le matin ou le soir, elle était pourtant sûre d’une seule chose, c’est que tôt ou tard elle trouverait ce paradis, et que même si cela prenait plusieurs décennies, elle n’abandonnerait jamais. Souvent pendant ses journées, Ragne se disait qu’il aurait été meilleur qu’elle reste chez elle, avec sa famille, dans son village natal. Maintenant, elle ne pouvait y retourner, même si elle le voulait, car elle ne savait ni où elle était ni où elle allait.

Ce fût une journée de décembre que le miracle arriva. Elle était fatiguée et chercha un endroit où dormir. C’est alors qu’elle vit une lumière. Elle crut d’abord que c’était un village, mais après quelques pas, elle remarqua des pics, elle crut qu’il s’agissait de montagnes, mais les pics n’étaient pas assez hauts et trop réguliers. Et c’est à ce moment-ci qu’elle se rendit compte de ce dont il s’agissait : des arbres. Ragne n’en avait personnellement jamais vus, mais des textes témoignaient de leurs caractéristiques. La lumière, quant à elle, provenait d’une petite maison. Maintenant qu’elle se rendait compte de l’ampleur de sa découverte, elle était surexcitée ! Elle descendit de ses échasses et toqua à la porte. Le temps que l’on lui réponde, la fille tourna sur elle-même et mit ses sens en éveil : les feuilles des arbres étaient douces, et d’un vert foncé profond. Les troncs avaient des bosses, des trous et cela lui rappela les reliefs de ses chemins parcourus… Soudain, la porte s’ouvrit, une dame vêtue d’un tablier invita la jeune voyageuse à entrer. Elle lui servit une tasse de thé. Lorsque la fille lui raconta son périple, le dame resta bouche bée. La dame lui avoua qu’elle ne connaissait aucun autre village et ne savait même pas que d’autres personnes en dehors de la terre de Noz – c’est à dire où elle vivait -, existaient.

Ragne resta longtemps dans cette petite clairière. En compagnie de la vieille dame le temps passait vite. Et c’est un matin que la dame lui demanda si elle souhaitait partir au centre-ville. Curieuse, la fillette lui demanda ce qu’était le centre-ville, et, comme d’habitude, la dame lui répondit par un énigmatique : « Tu vas voir ». Le lendemain, la vieille femme lui dit de suivre les « mains », mais ne lui expliqua rien de plus. Le jour suivant, la fillette partit, avec son chapeau vert, son filet, sa lampe et ses éternelles échasses. Elle marcha trois jours vers le Nord, et vit les « mains ». Comme leur nom l’indique les « mains » sont des mains, elles sont jaunes et fluorescentes. De plus, elles volent. Ragne était déjà éblouie par cette nature riche mais celles-ci l’enchantaient. Elle les suivaient, au milieu des pins. Elle arriva  au centre-ville en cinq jours, et elle fut radicalement déçue. Elle qui vénérait quasiment les arbres en raisons de leurs imprésences, ils étaient ici abattus et brûlés. Les animaux, qui n’existaient pas dans leur village étaient ici tués en masse, assassinés, seulement pour les caprices de quelques-uns. L’eau, si rare, était ici polluée, et toutes vies à l’intérieur de celles-ci étaient éteintes. Les seuls à profiter étaient les habitants égoïstes, meurtriers, jaloux et insatiables…

Ragne en eut assez, elle repartit sur-le-champ en entendant encore quelques-uns rire d’une pauvre bête tuée, ou d’une nouvelle perle achetée. Alors, elle se mit à pleurer, elle se souvint de ce rêve si étrange, un corbeau et un renard, elle se croyait spectatrice de ce rêve, mais elle se trompait, elle était actrice. Elle était le corbeau à qui on avait chanté des louanges, et ce fromage, c’était son temps, sa famille, sa joie, on lui l’avait pris, on l’avait dupée. Certes il y avait des arbres, des pousses, des animaux, et juste pour cela elle était la plus heureuse du monde. Mais cependant, elle n’avait rien à faire avec ces dupeurs et ces assassins, elle décida de rentrer chez elle avec ses échasses, même si elle devait affronter les brigands et les pillards. Cependant, elle ne pouvait pas partir comme cela, elle devait tant à la vieille dame. Elle écrivit un mot d’adieux à la dame, et la remercia. Puis, elle partit avec quelques pousses et deux rennes qu’elle avait apprivoisés. Ragne partit encore une fois traverser des montagnes et des lacs mais cette fois-ci avec un autre projet…

 

Adam

 

LES PLAYMOBIL EN DANGER !!!

La maison Playmobil est une merveilleuse maison. Il y a des chambres, des salles de bains, des endroits pour jouer… Il y a même un canapé et un balcon.  Le bébé est en train de prendre sa douche avec ses parents. La jeune fille a pris son chapeau et son frère a déjà le sien pour aller jouer dehors. La grand-mère va arroser les plantes, quand soudain un zombie apparaît et commence à la dévorer ! Tout le monde est très très inquiet. De plus il y a beaucoup de sang par terre. Le zombie prend la fuite et emmène la grand-mère considérée morte.

Dans le cimetière des zombies, tous les zombies sont très contents de pouvoir manger. C’est alors que quelqu’un arrive pour tuer tous les zombies.

Pendant ce temps, tout le monde dort à la maison, mais ils sont terrorisés par l’événement d’aujourd’hui. Tout à coup, ils voient la grand-mère arriver à bout de force. Ils se demandent qui est celui qui l’a sauvée. « C’est moi ! » dit un ninja.
– Mais comment as-tu fait pour la sauver ?
– J’ai tué tous les zombies et j’ai donné une potion à votre grand-mère.
– Oh merci beaucoup ninja ! Au revoir ! Au revoir ! Et vous voulez boire un coup ? Revenez demain ?
– Désolé, je dois encore sauver des vies. Bon, à bientôt j’espère.

Et le ninja laisse un porte clés aux membres de la famille.

 

Côme 🧟🧟‍♂️🧟‍♀️😝😝👵👵🏽

L’île du bonheur

D’anciens contes et légendes racontaient que, par delà les mers, les terres et les montagnes se cachait une île. Là-bas on y trouverait toutes sortes de plantes, d’animaux, de fruits et bien plus encore. Un vrai petit coin de paradis. De mon jeune âge j’y croyais dur comme fer, rien ni personne ne pouvait me dissuader du contraire… On me racontait que pour s’y rendre, il fallait traverser des mers dangereuses et tourmentées mais comme je suis l’enfant d’un pêcheur, j’ai l’habitude de naviguer. Pourtant, je ne pouvais pas y aller seul car je n’ai que 12 ans… Même si cela était très risqué, j’allais demander à mon père :

– Ça fait longtemps que j’y songe et… euh… J’aimerais bien partir en quête de l’île du Bonheur avec toi, pour que nous soyons heureux, tous les deux !
– Voyons Thomas ! Tu es devenu fou ! Ce ne sont que des sottises racontées par les vieux du village ! Mon ami a failli y mourir, alors, je n’ai pas envie de te perdre.

Contrarié et énervé, je sortis de ma maison, puis je courus pour rejoindre la plage. Mes larmes se dissimulaient dans le sable chaud. Je pleurais de rage ou bien de tristesse, ses deux sentiments se mélangeaient en moi, j’étais tellement déçu. Quand soudain, une idée me traversa l’esprit. Bien qu’elle soit mauvaise, à l’époque, je la trouvais bonne… Et si j’y allais seul ? Après tout, je n’ai pas besoin de mon père pour naviguer ! Je partirai demain, vers minuit, personne ne sera debout à cette heure là ! J’avais malheureusement raison… Il n’y avait plus de gardiens de phares depuis des décennies dans notre village. Il était d’ailleurs fort déconseillé de naviguer la nuit mais je pris mon courage à deux mains et pris la mer.

– Pardon papa, je te promets que je reviendrai, dis-je en regardant ma petite maison, s’éloigner, petit à petit. J’étais triste de quitter mon père durant cette expédition mais en repensant à toutes les merveilles qui se trouveraient sur l’Ile du Bonheur, je regrettais moins ce que je faisais. Le jour commençait à se lever, le ciel était magnifique, je pouvais le contempler pendant des heures. Ce spectacle était tellement beau qu’il me donna envie de fredonner un air :
– Je navigue, je navigue sans savoir où je vais ! La la la !!
Puis je réfléchis quelques secondes…
– Sans savoir où je vais !!?
L’idée primesautière qui m’avait traversé l’esprit – celle de chanter- m’avait aussi ouvert les yeux : je n’avais pas de carte pour me diriger.
– J’suis trop bête ! Je suis un marin de pacotille ! Je n’ai pris que des provisions et un stupide livre !

Enervé et exaspéré, je mis un coup de pied dans le mat du bateau et déchirai quelques pages du fameux livre.  Je pris une grande inspiration et puis je me suis allongé, prenant à la main une des pages pour la regarder. Quand tout à coup, quelque chose apparut sur le papier, une image commençait à se dessiner.
– De l’encre invisible ! criais-je

Cette encre apparaît lorsqu’on l’expose à la lumière. Je commençais à distinguer peu à peu l’image se trouvant face à moi. Elle prenait la forme de…
– Une carte ! Je suis sauvé !

Quelques jours passèrent, tout se passait bien, ces derniers temps, aucune tempête ne se profilait à l’horizon. Je naviguais tranquillement, tout était calme. J’approchais de mon but. En effet, selon la carte, l’île qui m’avait tant fait rêver était toute proche. Soudainement j’aperçus des nuages noirs au loin, cela n’annonçait rien de bon… Mais ce n’était pas une tempête qui allait m’arrêter dans ma lancée, enfin, c’est ce que je croyais… La tempête était plus violente au fur et à mesure que j’avançais. Subitement, j’entendis un voix, provenant des vagues :
– QUI ES TU ? QUE FAIS TU LÀ !!?
– Je suis Thomas et je cherche l’ile du Bonheur pour que je sois enfin heureux ! Normalement elle devrait être devant moi ! Où est-elle !!?
– TU ES COMME TOUS CES CRÉTINS QUI NE PENSENT QU’A EUX ! SI TU VEUX SAVOIR, CETTE ILE N’EXISTE PAS !! TU M’AS DÉRANGÉ DANS MON SOMMEIL ALORS TU EN PAYERAS LE PRIX, COMME TOUS LES AUTRES ! JE NE FERAI PAS D’EXCEPTIONS POUR UN GAMIN !!!
– Non ! Je ne peux pas mourir dans ces circonstances ! J’ai fait une promesse !! dis-je les larmes aux yeux.

Furieux, l’esprit qui dialoguait avec moi jusqu’ici retourna mon bateau. Pourquoi n’avais-je pas écouté mon père, pourquoi étais-je parti de la maison, pourquoi avais-je été aussi inconscient ?

Quelque chose m’attirait dans les profondeurs de la mer, mon corps était paralysé, je sentais que je coulais, j’étais en train de plonger dans un sommeil et probablement, dans un sommeil éternel…

 

Jade

 

La terreur de la nuit

J’étais tranquillement en train de regarder film avec des pop-corns. Pendant le film ma maison trembla, mon poisson rouge tomba, le bocal se cassa sur les tommettes, le cadre de mon père se décrocha. Je me précipitai pour sauver le poisson mais quand j’arrivai dans la cuisine tout le verres était cassé ! J’abandonnai le sauvetage du poisson et me rendis dehors ; une pluie de météorites s’abattait sur la ville ! Peut être un signe de la fin du monde ?

Quelques minutes plus tard je décidai de courir en cherchant à éviter les météorites mais je trébuchai ! Une météorite me tomba sur le pied ! Je vis le médecin parce que j’habitais à côté de l’hôpital. Le médecin m’anesthésia la jambe, prit un couteau et me la coupa ! A cause de l’anesthésie je dormis. Le médecin me porta puis me ramena dans un endroit sécurisé. Dans mon sommeil je vis mes parents alors pendant la nuit je me suis évadé. J’avais faim, je suppliais les gens pour me nourrir. Durant ces terribles journées, j’eus 14 ans. Cet alors que j’aperçus mes parents, ça faisait 6 ans que je ne les avais pas vus. Je courus toute ma vie pour les voir, ils ne m’ont pas reconnu donc ils m’ont posé des questions. Un peu plus tard ils se rendirent compte que j’étais là, devant eux, face à face. Donc nous sommes partis à la maison, ils m’ont inscrit dans une école, mais l’école était beaucoup trop brûlée donc on l’a rangée et elle est devenue toute propre !

Jassem

Le vieux

Il était une fois un homme assis sur une chaise, il était en train d’observer les planètes à travers une vielle trompette. Cet homme vivait dans la campagne, il était très pauvre. Malheureusement, il allait bientôt mourir. Cet homme s’intéressait beaucoup à l’espace même qu’il travaillait sur ce projet. Un jour, lorsqu’il alluma la télévision mon grand-père vit une émission sur l’espace alors il se dit dans sa tête qu’il regarderait cette vidéo tout de suite car il en était passionné. Alors il cliqua sur l’émission. La vidéo durait 2h30min. Il se dit alors qu’il pourrait la regarder à moitié et la finir plus tard. 1h30min plus tard il éteignit l’écran, puis sortit dans le jardin pour à nouveau regarder les planètes. Le vieillard s’endormit et fit de beaux rêves plein de bonnes idées.

A la fin de la semaine le vieillard était dans le jardin, cette fois il ne regardait pas les planètes mais les étoiles. Cependant, sa passion était toujours pour les planètes. Après ça il alla rejoindre le reste de la famille dans le jardin pour goûter. Le soir venu le vieux alla se coucher. Le lendemain, était une très triste journée car le vieux mourut avant d’avoir fini…

Zakaria Z.

  

L’imagination

Ma journée va commencer par un petit déjeuner puis je repars dans mon lit pour continuer mon livre. Il conte les aventures d’un sorcier bleu portant un  large chapeau. Le soir je me suis allongée sur mon tapis pour lire est pouf ! je me suis endormie. En me réveillant je vois le personnage de mon livre ! Je crie ! Je crie de toutes mes forces alors il me fait signe de me taire pour ne pas réveiller son chef. Je lui demande qui est son chef… Il me dit que c’est un homme. Il me dit que j’ai deux vœux à réaliser et après il disparaîtra. Attention, me prévient-il, il y a une règle avec ces vœux, je ne devrai pas faire du mal à des personnes. Je promets !
– Quel est ton vœu ?
Je demande à ce que mon papa aille mieux parce qu’il est très malade. Quelques jours plus tard, j’ai formulé mon deuxième vœu : je demande à ce que le sorcier soit libre !

Une explosion retentit, je cours, je vois de la lumière, un monsieur. Je reconnais le personnage de mon livre. Je le sers dans mes bras. Tout est bien qui finit bien. Je sursaute de mon lit, c’était un rêve, dommage ! Le livre bouge, mon souffle s’est arrêté, c’est agréable.

Naïla

 

La rencontre👽

Un beau dimanche matin, je me promenais tranquillement au bord de la rivière du Lion quand j’aperçus une silhouette au loin. Elle semblait être perdue. Je me suis donc approchée, pour voir si tout allait bien. L’étrange personnage s’est retourné et…

« AAAAH ! un extraterrestre !! » ai-je crié.
« Chuuuut ! Ne t’inquiète pas, je ne suis pas méchant. » dit-il.

J’ai eu tellement peur que je me suis évanouie. Ce n’est pas tous les jours qu’on rencontre un petit alien ! Inquiet, l’étrange voyageur essaya de me réveiller. Lorsque j’ai rouvert les yeux, les souvenirs me revenaient peu à peu. Le petit extraterrestre me demanda si ça allait, je lui répondis que oui. Je voulais mettre les choses au clair en lui posant quelques questions :

« Qui est tu !? Comment t’appelles-tu !? » lui dis-je.
« Je m’appelle Many et je viens d’une planète qui se nomme Zébulon » me dit-il.
« Où se trouve cette planète ? Et que viens-tu faire ici ? »
« Cette magnifique planète se trouve dans une autre galaxie, elle a été attaquée par les Zormys, les plus grands ennemis de mon pauvre peuple. Je me suis échappé avec mon vaisseau spatial et me suis réfugié sur ta planète, chère terrienne. Pourrais- tu m’aider à trouver une nouvelle habitation ? »

Un peu confuse je lui répondis que je pouvais l’aider. Je regardais autour de moi pour voir si personne ne nous observait. Je dis à Many :
« Soyons les plus discrets possibles, je vais t’emmener chez moi. Tiens, prends ma veste et ma casquette, il ne faut pas que tu attires l’attention… »
« Merci » dit-il en enfilant les vêtements que je lui avait donnés.

Une fois devant la porte d’entrée, je dis à Many de ne pas faire de bruit car s’il le voyait, mon petit frère lui poserait au moins un milliard de questions, il adore les extraterrestres. Mes parents, eux appelleraient probablement la police.

« Ne t’inquiète pas, tu vois cette petite télécommande dans ma main ? Le bouton bleu sert à me rendre invisible ! » me répondit-il.

Ça  y est, il était invisible. Nous nous sommes dirigés vers ma chambre puis nous avons commencé à discuter quand tout à coup un bruit assourdissant qui venait de l’extérieur retentit. Le petit extraterrestre regarda par la fenêtre et dit :
« Il y a une centaine de vaisseaux spatiaux dehors !! »
« Que se passe-t-il !? Pourquoi sont-ils là ! » répliquai-je, apeurée.

Paniqué Many me dit : « J’ai oublié de te dire quelque chose tout à l’heure. Lorsque je me suis enfuie de Zébulon, des vaisseaux Zormy m’ont poursuivie. Ils sont parvenus à me localiser. Pardon » dit-il en sanglotant.
« Ne pleure pas, nous allons les affronter, ensemble ! »

Nous sortîmes de la maison et une armée de Zormys se dressait devant nous. Notre plan était de les téléporter quelque part dans l’espace. Many se rendit invisible et préparait le rayon ultra puissant qui pouvait envoyer les Zormys à des millions de kilomètres de la Terre et de Zébulon, pendant que moi, j’essayais de faire diversion avec les envahisseurs. Ils commencèrent à vouloir m’attaquer quand soudainement, mon ami l’extraterrestre les prit par surprise et les téléporta !

« Grâce à toi nous sommes sauvés ! Merci !  » ai-je crié.
« C’est à toi, chère terrienne, à qui je dois dire merci : tu m’as aidé à trouver un foyer et à battre les ennemis de mon peuple. Malheureusement je ne puis rester. »
« Quoi ? Tu ne restes pas ? » dis-je les larmes aux yeux.
« J’ai bien réfléchi et la Terre ne me convient pas, je vais retourner sur ma planète. Au revoir mon amie. »

Il disparut, comme s’il s’était volatilisé… A ce moment là, j’entendis une mélodie semblable à celle de mon réveil. J’ai ouvert les yeux et me rendit compte que cette histoire farfelue n’était qu’un rêve.

 

Jade

 

Rendez-vous avec Monsieur Charles

Aujourd’hui ma mère a un rendez-vous avec son patron.
M. Charles est un homme très sérieux et élégant. Il arrive, ma mère l’invite à s’installer sur la terrasse. Ils discutent du nouveau projet, ainsi une conversation tendue s’installe. Peu de temps après, la femme de ménage toute souriante ramène les tasses de thé joliment décorées. Soudain, elle en renverse une sur la robe de ma mère qui pousse un cri aigu de douleur car le thé était particulièrement chaud. A ce moment-là, je me précipite à la fenêtre et je vois ma mère toute trempée ! Sa jolie robe blanche est devenue tachée. Tout de suite, M. Charles finit la discussion et dit : « Je pense, que nous allons nous arrêter là, de toute façon ce n’était pas une bonne idée ! » Visiblement, ce n’était pas une journée de chance pour ma mère. Maman est triste.

A cet instant, j’interviens et je dis : « S’il vous plait, laissez lui une dernière chance ». Il acquiesça d’un léger mouvement de tête, signifiant son accord. Ma mère retrouve son sourire, M. Charles aussi et moi avec eux. Malgré que ma mère ait perdu sa robe, elle a fini sa journée toute contente.

Eline

 

Le petit garçon dans la mer

13Il était une fois un petit garçon qui était perdu dans la mer. Il dit « au secoure aidez-moi ! Je suis seul au milieu de la mer ! » Il  a  commencé à paniquer, isolé et désespéré sur son radeau.

Un  requin s’est approché mais le petit garçon a eu de la chance car l’animal était gentil. Le poisson dit :
« Hé toi ! viens, je vais te sauver la vie ! N’aie pas peur ! »
Le petit garçon obéit mais il tomba à l’ eau ! Le requin alla vite le chercher au fond de l’eau. Il réussit.
Maintenant, le petit garçon dit : « Au revoir cher ami. »
« J’espère qu’on se reverra bientôt  ! » dit le requin.

Maintenant , le petit garçon chercha le cap lui permettant de retrouver sa route. Il rentra chez lui lui. Quelques minutes plus tard, un vent souffla sur la ville ! Mais le petit garçon avait retrouvé sa mère, il était en sécurité. Ils burent un chocolat chaud.

Mathéo